Jeudi 8 avril 2021 - 09:00 au Vendredi 9 avril 2021 - 16:00
Dans une perspective interdisciplinaire visant à faire dialoguer les travaux en sciences de l’information et de la communication, en histoire, en études littéraires, en anthropologie, en sociologie, en sciences de l’éducation, l’objectif du colloque « Enfance et histoire » sera de lever le voile sur la diversité des ingénieries du passé à destination des enfants, en rendant compte aussi bien des dimensions matérielles de ces productions culturelles, que de leurs dimensions idéologiques, économiques et symboliques. Les communications s’insérèrent dans une ou plusieurs des thématiques suivantes (1. Savoirs du passé, 2. Imaginaires et représentations du passé, 3. La fabrique de l’enfance, 4. Observations et méthode) et peuvent porter sur des productions contemporaines ou bien adopter une perspective historique.
8 avril 2021
9h00 - Mot d’accueil : Emmanuelle Fantin et Julien Tassel — Sorbonne Université
Joëlle le Marec — Sorbonne Université : En guise d'introduction : retour sur enquête, l'enfant au carrefour des processus de transmission institutionnelle
9h30-10h30 : Conférence
Anne BESSON — Université d’Artois : Retenir l’enfance
10h30-12h : Session I — Médiévalités : entre histoire et fictions
Laurence CORROY et Bénédicte MILLAND-BOVE — Université Sorbonne Nouvelle : Imaginaires et représentations du Moyen Âge dans le Journal des Enfants et le Journal des Demoiselles sous Louis Philippe.
Agathe NICOLAS — Sorbonne-Université : Le débat sur le fait historique comme prétexte à la production d'un savoir sur la fiction : le cas du forum d'échanges «la gazette du sorcier» (Harry Potter).
13h30-15h30 — Session 2 : Dire les violences de l’histoire
Perrine BOUTIN — Université Sorbonne Nouvelle : Entre pédagogie et subversion, comment parler de la Seconde Guerre mondiale aujourd’hui à des enfants à la télévision ? Étude d’un cas : Les Grandes grandes vacances.
Juliette MASSART — Université Paris 13 : « Lire la Shoah : entre horreur et happy ending » : les représentations de la Shoah dans la littérature de jeunesse des années 1980 à nos jours.
Christiane CONNAN-PINTADO — ESPE de Bordeaux Aquitaine : Imaginaires et représentations de l’esclavage à l’usage des jeunes lecteurs. Contraintes, modalités, enjeux.
Anna ZADORA — Université de Strasbourg : Construction d'une identité nationale biélorusse au prisme de l'éducation historique.
16h-18h Table ronde — Les professionnels des médiations enfantines : arts, édition, muséologie.
Vincent LODEWICK dit DUGOMIER — auteur de BD, Les enfants de la résistance
Albin QUERU et Chloé NICOLAS — maison d’édition, Quelle histoire ?
Isabelle DORÉ-RIVÉ — directrice du Centre d’histoire de la résistance et de la déportation de Lyon
Richard UNGLIK — photographe, auteur de livres et de l’exposition « La Fabrique de l’Histoire en Playmobils » au musée de l’armée Invalides
9 avril 2021
9h30-10h30 : Conférence
Julie PASQUER-JEANNE — UCO-Bretagne Sud : Faire l’expérience du passé par la fiction : la trivialité du monument dans la culture enfantine.
10h45-12h45 : Session 3 — Littérature jeunesse et histoire
Pierre-Eric FAGEOL et Frédéric GARAN — Université de la Réunion. : Patrimonialisation du passé et construction identitaire dans la bande-dessinée pour enfant dans l'océan indien.
Sylvie MARTIN-MERCIER — Université Grenoble Alpes : Petites filles et résistance dans la littérature de jeunesse italienne contemporaine.
Noureddine FADILY — faculté des lettres et des sciences humaines Ben M’Sik, Casablanca : Quelle(s) construction(s) des ailleurs temporels et des altérités à travers le thème de la Deuxième Guerre mondiale ? Exemple de l’album Otto, autobiographie d’un ours en peluche de Tomi Ungerer.
14h30-15h40 : Session 4 — Les médiations historiques : des objets du quotidien, des jeux et des jouets
Fabien LACOUTURE — Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne : Jouer l’Histoire. La place des jeux de société historiques dans les pratiques enfantines du passé.
Thierry TRUEL — INSPE de Bordeaux : Collectionner la vignette historique aux XIXe et XXe siècles : quand l’histoire devient aussi un produit de consommation courante…
Adeline WERRY — Université Catholique de Louvain : Les plaques de verre de lanterne magique : outils pour une narration « attractive » du passé.
16h : Conclusions
Sophie CORBILLÉ, Sorbonne Université.